Elucubrations  virtuelles  d’outre tombe avec mon ami Jean

Au 17 Février 2024  on va mon  Ami , aller plus loin dans nos recherches en partant de cet axiome ( une évidence ) pour moi , pour toi je le crois.

La vie après la mort n’existe pas, l’âme ou plutôt ce qu’on appelle «  Âme « de celui qui s’en va  ne garde «  un aura «  que dans la conscience  et la réalité organisée " de nos étoiles communes. à suivre

 On à tous nos états d'âme , tous un moment donné , on s'est posé l'ultime question; il y a quoi derrière le miroir, ou autrement y a t'il un " Au - Delà? " ; oui la religion vous promet paradis ,vierges , jardin  bleu , on peut souscrire et être rassuré pour l'éternité , mais en vrai y a quoi?.

Bien peu de gens savent répondre à cette question , le plus courant et les plus malins s'enferment dans des hypothèses ; je réfute celle d'un Bon Dieu, d'un après, enfer et Paradis, ou nous pourrions continuer  ,  faire dans les œuvres parfois la guerre parfois bonne à tout faire   c'est du  pareil au même.

Je pense que le plus logique et de très loin le plus probable, est qu’a notre mort, vous perdez  absolument toute conscience ! pas seulement celle que nous avons eu vivant, nous n’avons  plus la possibilité d’aucune forme de conscience, c’est tout. Nous sommes  simplement rien de plus qu'avant d’être né . Ceci dit c'est merveilleux demain  je vais renaitre.

Alors évidemment c’est très désagréable, cette idée de retourner un jour au néant dont nous sortons. Et c’est tellement désagréable que les religions ont été crées pour ça ! Donner à la conscience vivante ; l’idée, l’impression, qu'elle ne disparaîtra pas. En fait la conscience est quelque chose d’immatériel, mais elle a besoin d’un support matériel pour se manifester. Tout ce qui fait notre personne nos souvenirs et n’est localisé a aucun endroit précis de votre cerveau. La mémoire de notre tante Berthe, son caractère, sa couleur d’yeux etc., n’existe dans aucun neurone précis de notre système neurologique. Toutes ces choses la résultent d’une infinie complexité de liaisons neuronales, de circuits électriques et chimiques imprimés dans notre cerveau mais mouvant en même temps. Lorsque nous mourrons  toute l’infinie complexité de ces circuits connections  disparaît. Et avec cela, notre conscience, notre identité. Si ça fait trop peur il y a l’église à côté, avec des contes de fées, auprès desquels la belle  au bois dormant, c’est “Massacre à la tronçonneuse” ! . Mais raison gardée, cela est le fruit d'une nécessité, pour la préservation de notre espèce, la conscience d'un quelque chose plutôt que rien, le tragique dessin de l'univers à inventé un soin palliatif pour supporter l'impensable destinée de nos vies éphémères. On peut le dire avec des mots, en musique   , avec de la couleur ou comme dans la préhistoire de notre histoire de sapiens avec des nombres, quoi que nous fassions, nous n'approcherons jamais l'absolu , nous ne pourrons que conter une fable de ce que nous croyons être , de ce que nous croyons que l'univers est. Dans la nuit des temps, celui-ci s'est mélangé avec l'espace avec l'espace de notre quotidien, celui de l'univers avec ses milliards de galaxies, mais aussi l'espace et le temps de l'aire de Planck, curieusement.  BIG BANG. Ce mot résonne, et étonne, Du temps , de la patience et la volonté , d'accepter de détruire les murs de certitudes , de visions nées  dans l'esprit de nos ancêtres qui faisait parler les esprits , les morts et les dieux. (en 2019 il y a encore sur terre des marchands de temples. et de paradis)

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Seuls les faibles d'esprit rempli de la certitude d'un dieu peuvent mourir tranquilles.

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 Mon Ami Jean, tu va t’étonner que je prenne ce ton «  cavalier «  mais tu appartiens désormais à la conscience collective universelle si cela à un sens.

Elucubrations  virtuelles  d’outre tombe avec mon ami Jean d’Ormesson .

Certes je n'ai pas ton talent d'écrivain,

Moi j'écris " à la louche" mais j'arrive assez bien à transcrire des images de " ce qu'il y a derrière le miroir "

Et bien je reviens de temps en temps  (le temps que tu t'efface de ma mémoire parce que l'après c'est ça et rien d'autre

Et ça tu le savais : bien que tes dernières années tu as fait comme d'autres, accroché aux branche d'un peut être. Comme tu vois mon cher Jean c'est dans nos "élucubrations  d'outre tombe que je réponds  à cette fameuse question : y a quoi derrière le miroir?

Par deux fois déjà, j’ai mis ce livre  en lumière, ton livre   , déjà neuf mois  que tu croupis dans ton cachot (tu aurais aimé ces mots toi l'académicien surtout venant d'un pauvre gueux)  toi le châtelain, toi né avec des souliers d'or.

C’est une chose étrange que la fin du monde/.

Mon cher Jean, pas un signe rien qui me dise comment tu vois le monde d’aujourd’hui, toi si prompte à donner ton avis sur tout, je te parle comme si tu étais un frère, tu sais ton livre   , je l’ai «  démonté «  complètement, pas un mois sans te lire un peu et toujours cette impression de déjà vu,

Tu y parle de tout, de tes sources,  on a les mêmes sources,  lu les mêmes livres ; progressé au même rythme ;

du bigbang , du mur de Planck, tu racontes  presque toute l’histoire de la civilisation , des premiers mammifères  jusqu'à  Ramsès II , du début de  l’ère industrielle à nos jours , des progrès de la science  , tu nous parles de  la progression de l’espèce humaine  à travers le temps, tu étale ta culture ,

mon ami  je me suis entièrement retrouvé en toi  jusqu’à penser ce que tu penses , oui ; je sais tu n’est plus là ,  mais ma progression intellectuelle ressemble profondément  à la tienne et toutes tes interrogations , tes réponses sur presque tous les sujets  correspondent à mes doutes ou mes affirmations , je suis ton clone.

Je vais te dire un secret, un de ceux que  je  n’ai pas vu dans ton livre ,   peut  être  ai- je l’avantage d’avoir trainé en rêves  ma bosse  dans l’Inde Antique  étudié  ses upanisads , attention je ne dis pas que ma vision vient de la tradition indienne je dis que s'ajoute une clef  qui permet de briser une de nos chaines ,  une sorte d’expression philosophique qu’il manque à nos traditions occidentales.

« La vie après la mort n’existe pas, l’âme ou plutôt ce qu’on appelle «  Ame « de celui qui s’en va  ne garde «  un aura «  que dans la conscience  et la réalité organisée " de nos étoiles communes.

Et pourtant  , Jean ; tout  nous séparait, toi le petit prince d’une grande famille, même la génétique différait parce que tu le sais ; avoir de nombreux ancêtres lettrés ça aide, tu avais déjà enfant  une facilité d’apprendre, ta mémoire était vertigineuse, elle t’a beaucoup aidé dans ta vie alors que moi, j’ai  eu des laboureurs comme ancêtres, mes neurones n’étaient pas vraiment organisées pour apprendre  Homère par cœur, j'ai du ramer et m'adapter  et encore..

"  Et il n’y a pas d’exception. Princes, consuls pharaons, rois , empereur, stars, califes et sultans ; rajahs , et nizâms, chefs rebelles ou populaires, puissants de tous poil, tous finissent comme la statue de Ramsès II qui mesurait prés de vingt mètres  de haut et pesait  quelque mille tonnes et dont les débris gigantesques jonchent la cour d’entrée de cette Thèbes aux cent portes que nous appelons Louxor. " 

Mon bon Ami Jean, que de nostalgies dans ces propos,

Encore beau que «  ces grands hommes, ces nantis quittent le monde   à poil, qu’ils passent l’éternité dans la même grande marmite que les gueux, le commun  des mortels,

Toi tu es né avec la cuillère en argent ; oh ce n’est ni un reproche, ni un titre, toi le noble dont la grande  famille des d’Ormesson a préparé le  règne. J’ai eu l’occasion de te suivre, t’écouter  alors que tu n’étais pas encore le vieillard apeuré un peu quand même devant la mort,

Tu vivais dans la gloire, ta gloire  et les idées de ceux qui sont nés pour dire ce qui est bon pour le peuple, ce qui est vrai, ce qui est faux.

Ton humble attitude est née quand les rides ont effacé ton air de conquérant, d'assoiffé  d'honneurs et d’argent.  Aujourd'hui on peut parler franchement et à armes égales, parler " de derrière le miroir ".

Mon bon Ami Jean ; j’attends que tu me dises :

Première option /  j’attends  le signe de ta présence derrière le miroir,

 Deuxième option /

 Je crois bien que derrière le miroir,  il n'y a que ce que j'y vois, ce que tu y voyais.

 Ce ne sera que pour  le temps qu'il me reste de te faire l'honneur de t'exister encore et autant que les débris de la statue de Ramsès II,

Troisième option/

Il n'y a Rien.

On ne relativise pas la mort.

Face à elle les discours s'effacent on reste face à la peur du néant.

Seuls les faibles d'esprit rempli de la certitude d'un dieu peuvent mourir tranquilles.

L'intelligence et un bagage bien lourd pour cette épreuve

A bientôt mon cher Jean.

horobindo