Pour avoir des chances de comprendre vraiment ;
" la conscience de soi "
il faut repenser la nuit des premiers temps et l'émergence de "la vie" qui à pu à partir d'une nécessité développer différents modules en partant de la simplicité , jusqu'à la complexité ,
on retrouve là, le même processus qui à partir de simples particules à crée un univers.
Étrange et extraordinaire
cet univers qui voulait devenir conscient de lui-même , comme si l'univers et la vie consciente , étaient deux faces d'un même sujet .
L'on peut longuement méditer sur ces mots , nul besoin d'être l'apôtre de quelque chose ou le souffle d'un saint Bernard ,
mes mots qui me servent à bâtir ma maison .
La science ne suffira pas à expliquer et comprendre le phénomène de la conscience et les habits (intelligence) qui lui donnent son panache et sa réalité , il se peut qu'un nouveau concept soit le lien qui manque actuellement à la science.
La science qui est muette quand il s'agit de dire ce qu'il y avait avant le bigbang, la science qui a des ailes pour décrire notre monde , la science qui éprouve les pires difficultés à décrire la " nature" de la conscience.
Horobindo
..On est tout fier d'écrire un beau texte , mais à bien y réfléchir, on écrit rien de nouveau , tout a déja été écrit.
horobindo
Pierrot et ColombineJe suis un simple pierrot qui aime une colombine;Je suis un simple lunaire qui n'aime d'éphémère.Voici mon chant ma douce, écoute cette comptineElle est pour toi que je rêve ; pour toi que j'espère.Quand tu souris mon cœur sourit: Je suis heureux,Car mon cœur de toi, colombine, est tombé amoureux.Parce que je ne vis mes rêves que dans l'irréelCar mes rêves sont si vrai; si beaux, si réel.Parce que je vis mon amour à travers mes songes,Car ma vie est une longue tresse de mensonge.Quand tu souris mon cœur sourit: Je suis heureux,Car mon cœur de toi, colombine, est tombé amoureux.Parce que je suis un éternel pierrot lunaireCar cette lune est la plus douce des aires.Parce que je vogue dans mes délires et priePour que ceux-ci deviennent vrai; prennent vie.Quand tu souris mon cœur sourit: Je suis heureux,Car mon cœur de toi, colombine, est tombé amoureux.Parce que j’ai toujours peur de ce qui pourrait êtreEt que je n’arrive pas à voir ni à vivre ce qui est,Parce que je n’ose pas te parler pour dire qu’êtrePrès de toi c’est le plus sincère de mes souhaits.Quand tu souris mon cœur sourit: Je suis heureux,Car mon cœur de toi, colombine, est tombé amoureux.Parce que je suis, ma colombine, un maudit, un rêveurJe n'ai pas su te dire comme mon amour est sincère.Comme il me fait mal aujourd'hui et l'a fait hier;Comme tu me feras mal demain et comme j’ai peur.Mais…Quand tu souris mon cœur sourit: Je suis heureux,Car mon cœur de toi, colombine, est tombé amoureux.Dit, colombine, que peut faire un pierrot,Qui sans cesse à peur d'entendre les mots,Que pourrait lui dire la belle lunaire,Qui retournerait, seule, vivre sur terre?En attendant…Quand tu souris mon cœur sourit: Je suis heureux,Car mon cœur de toi, colombine, est tombé amoureux.
LE PAPILLONNaître avec le printemps, mourir avec les roses,Sur l' aile du zéphyr nager dans un ciel pur,Balancé sur le sein des fleurs à peine écloses,S' enivrer de parfums, de lumière et d' azur,Secouant, jeune encor, la poudre de ses ailes,S' envoler comme un souffle aux voûtes éternelles,Voilà du papillon le destin enchanté !Il ressemble au désir, que jamais ne se pose,Et sans satisfaire, effleurant toute chose,Retourne enfin au ciel chercher la volupté !Alphonse de LAMARTINE Premier sourire du printempsTandis qu'à leurs oeuvres perversesLes hommes courent haletants,Mars qui rit, malgré les averses,Prépare en secret le printemps.Pour les petites pâquerettes,Sournoisement lorsque tout dort,Il repasse des collerettesEt cisèle des boutons d'or.Dans le verger et dans la vigne,Il s'en va, furtif perruquier,Avec une houppe de cygne,Poudrer à frimas l'amandier.La nature au lit se repose ;Lui descend au jardin désert,Et lace les boutons de roseDans leur corset de velours vert.Tout en composant des solfèges,Qu'aux merles il siffle à mi-voix,Il sème aux prés les perce-neigesEt les violettes aux bois.Sur le cresson de la fontaineOù le cerf boit, l'oreille au guet,De sa main cachée il égrèneLes grelots d'argent du muguet.Sous l'herbe, pour que tu la cueilles,Il met la fraise au teint vermeil,Et te tresse un chapeau de feuillesPour te garantir du soleil.Puis, lorsque sa besogne est faite,Et que son règne va finir,Au seuil d'avril tournant la tête,Il dit : " Printemps, tu peux venir ! "Théophile GAUTIER (1811-1872) “La jeune Tarentine”1785-1787Pleurez, doux alcyons, ô vous, oiseaux sacrés,Oiseaux chers à Thétis, doux alcyons, pleurez.Elle a vécu, Myrto, la jeune Tarentine.Un vaisseau la portait aux bords de Camarine.Là l’hymen, les chansons, les flûtes, lentement,Devaient la reconduire au seuil de son amant.Une clef vigilante a pour cette journéeDans le cèdre enfermé sa robe d’hyménéeEt l’or dont au festin ses bras seraient parésEt pour ses blonds cheveux les parfums préparés.Mais, seule sur la proue, invoquant les étoiles,Le vent impétueux qui soufflait dans les voilesL’enveloppe. Étonnée, et loin des matelots,Elle crie, elle tombe, elle est au sein des flots.Elle est au sein des flots, la jeune Tarentine.Son beau corps a roulé sous la vague marine.Thétis, les yeux en pleurs, dans le creux d’un rocherAux monstres dévorants eut soin de la cacher.Par ses ordres bientôt les belles NéréidesL’élèvent au-dessus des demeures humides,Le portent au rivage, et dans ce monumentL’ont, au cap du Zéphir, déposé mollement.Puis de loin à grands cris appelant leurs compagnes,Et les Nymphes des bois, des sources, des montagnes,Toutes frappant leur sein et traînant un long deuil,Répétèrent : « hélas ! » autour de son cercueil.Hélas ! chez ton amant tu n’es point ramenée.Tu n’as point revêtu ta robe d’hyménée.L’or autour de tes bras n’a point serré de nœuds.Les doux parfums n’ont point coulé sur tes cheveux.Chénierpoéme appris en primaire L'enfant de la misèreL'enfant n'a pas six ansEt jamais un sourireN'adoucit en passantSon visage de cireCes yeux profonds et bleusn'ont pas l'air de comprendreQu'on soit si malheureuxA un âge si tendreC'est l'enfant de la misèreque l'on vient de ramasserEt qui reçoit de sa mèreque des injures et des coupsOn la prend on la consoleOn la met dans un lit blancEt pour elle, la vie s'envolePour la pauvre petite enfantSa mère encore plus ivreLa prend brutalementL'attache au lit de cuivreElle se mit à frapperA larges coups sonoresSur le corps éploréede l'enfant qui l'imploreC'est l'enfant de la misèreque l'on vient de ramasserEt qui reçoit de sa mèreque des injures et des coupsOn la prend on la consoleOn la met dans un lit blancEt pour elle, la vie s'envolePour la pauvre petite enfantDans une chambre blanche,un homme en blanc s'approchede l'enfant et lui demande :"est ce que c'est ta maman qui t'a fait ça?Et l'enfant de la misère,Répondit tout doucementPour ne pas trahir sa mèreNon ce n'est pas ma mamanEt l'enfant de la misèrerépondit tout doucementAvant de quitter la terreJe veux revoir ma mamanQuand comprendra-t-on que l'enfant est le bien le plus précieux qu'on puisse avoir sur cette terre?Malheureusement ces choses là existe. Dis-moi petite, qui t’a blessée?Dis-moi petite, qui t'a blessée?…Je ne puis le dire sans rougirDis-moi petite, qui t'a humiliée?.. Je ne puis le dire sans mourirDis-moi petite, qui t'a touchée?…Je dois me taire et le cacherPeux-tu encore aimer?Non, je veux me refermer et bien loin m'envolerPour pouvoir échapper à ce maudit “secret”Texte trouve sur le net Je connais des bateauxJe connais des bateaux qui restent dans le portDe peur que les courants les entraînent trop fort,Je connais des bateaux qui rouillent dans le portA ne jamais risquer une voile au dehors.Je connais des bateaux qui oublient de partirIls ont peur de la mer à force de vieillir,Et les vagues, jamais, ne les ont séparés,Leur voyage est fini avant de commencer.Je connais des bateaux tellement enchaînésQu'ils en ont désappris comment se regarder,Je connais des bateaux qui restent à clapoterPour être vraiment surs de ne pas se quitterJe connais des bateaux qui s'en vont deux par deuxAffronter le gros temps quand l'orage est sur eux,Je connais des bateaux qui s'égratignent un peuSur les routes océanes où les mènent leurs jeux.Je connais des bateaux qui n'ont jamais finiDe s'épouser encore chaque jour de leur vie,Et qui ne craignent pas, parfois, de s'éloignerL'un de l'autre un moment pour mieux se retrouver.Je connais des bateaux qui reviennent au portLabourés de partout mais plus graves et plus forts,Je connais des bateaux étrangement pareilsQuand ils ont partagé des années de soleil.Je connais des bateaux qui reviennent d'amourQuand ils ont navigué jusqu'à leur dernier jour,Sans jamais replier leurs ailes de géantsParce qu'ils ont le cœur à taille d'océan.
L’enfant de misèreToi l ' enfant de misère, qui vis sur cette terreTu arpentes les trottoirs, et sans aucun espoir.Tu avances tête baissée, sans vraiment espérerLes regards te fond peur, et te blessent le coeur.Toi l ' enfant de misère, qui n ' a pas de mèreTu marches dans la nuit, en cherchant un abriLe corps trop épuisé, tu ne cesses de marcherSans savoir où tu vas, tu guides tes pas.Toi l ' enfant de misère, qui n ' a pas de pèreTous tes rêve sont partis, et ton âme est meurtrieDevant l ' indifférence, on ne te laisse aucune chanceTu dois seule affronter, la vie qu ' on t ' a donné.Toi l ' enfant de misère, que la vie indiffère.Les jambes fatiguées, tu cesses d ' avancerTu te poses un instant, le regard nonchalantEt le froid et la faim, a tracé ton cheminToi l ' enfant de misère, sans loi ni repèreLe ciel vient te chercher, tu as cessé de pleurerTu t ' en vas sans un bruit, le combat est finiEt l ' enfant de misère, a quitté cette terre.L'enfant de la terre, a quitté la misère.