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Date de création : 04.02.2008
Dernière mise à jour : 07.10.2025
23479 articles


La conscience .

Le sommeil n'est rien d'autre qu'un état de conscience modifié. Bref la conscience n'est que le résultat d'un ensemble de traitements d'informations : elle n'a pas de siége...coupez plusieurs sources et vous aurez des états modifiés , coupez toutes les sources ; et il n'y aura plus de conscience.

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LA TERRE ..NOTRE MERE.

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partager la terre.

On peut penser ce que l'on veut d'internet mais quand même quelle merveilleuse invention ; je comprends certaines élites qui voit leurs pouvoirs s’amoindrir, aujourd'hui la science est à tout le monde et sans doute des gens prennent peur que en plus de partager la science on leurs demande de partager la terre.

Je fus le moine qui doutait de Dieu.

Publié le 07/10/2025 à 18:52 par horobindo Tags : sur base vie moi saint monde enfants fond dieu nuit message
 

Je fus le moine qui doutait de Dieu.

Je suis Horobindo. Et dans cette vie-là, j’ai porté la bure des humbles et la flamme des hérétiques.
On m’appelait Frère Anselme de Rocemont, moine copiste dans une abbaye perdue entre les forêts et les brumes du XIIᵉ siècle.

J’étais venu là par choix, non par contrainte. Le monde m’effrayait, ses guerres, ses rois, ses marchés grouillants de vanité. Je croyais trouver dans la pierre du cloître la paix de l’âme, mais j’y trouvai autre chose : le silence trop lourd du mensonge.

Le jour, je copiais les Évangiles à la lueur du vitrail, traçant les lettres saintes avec une dévotion tremblante. Mais la nuit, lorsque les frères dormaient, je sortais des volumes interdits : les écrits d’Aristote, d’Averroès, de quelque savant juif fuyant Tolède, ou d’un moine brûlé vif pour avoir dit que la terre tournait. Je lisais, je notais, je doutais.

Au fond du scriptorium, une chandelle brûlait tard. Le frère portier disait que c’était le diable qui m’inspirait ; moi, je savais que c’était la vérité qui s’approchait.
Un soir, j’écrivis sur une page de vélin ces mots, que nul ne devait lire :

« Peut-être que Dieu ne parle pas dans les livres, mais dans l’homme qui cherche. »

Ce fut ma faute. Ce fut ma gloire.

Le prieur me fit venir. Il me parla longuement, les yeux pleins d’une tristesse froide.
— Frère Anselme, dit-il, la connaissance est un feu dangereux. Ceux qui veulent l’allumer risquent de brûler le monde.
Je répondis :
— Mieux vaut brûler que vivre dans la nuit.

Ils me privèrent de plume, puis de pain, puis de lumière. On me fit copier des psaumes jusqu’à l’oubli. Mais rien n’y fit. Le doute, une fois né, n’est plus un poison : c’est une semence.

Je m’échappai une nuit de brouillard, emportant dans ma robe un petit manuscrit relié de cuir. J’errai de village en village, prêchant sans prêcher, parlant de Dieu sans le nommer, soignant les malades, enseignant aux enfants les lettres et la liberté.
On disait que j’étais fou, ou saint. Les deux, sans doute.

Des années plus tard, j’appris que le monastère avait brûlé, frappé par la foudre. Le feu avait tout pris — sauf la bibliothèque souterraine, que j’avais scellée avant de partir. Les frères virent là un miracle. Moi, j’y vis un signe : la connaissance, même ensevelie, ne meurt pas. Elle attend.

Je suis Anselme de Rocemont, moine rebelle, copiste du doute, fils du silence et de la lumière.
J’ai cherché Dieu dans les livres, puis dans les hommes, puis dans le vent.
Et chaque fois que j’ai cru le trouver, il m’a échappé, pour que je continue de marcher.