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Date de création : 04.02.2008
Dernière mise à jour : 02.11.2025
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La conscience .

Le sommeil n'est rien d'autre qu'un état de conscience modifié. Bref la conscience n'est que le résultat d'un ensemble de traitements d'informations : elle n'a pas de siége...coupez plusieurs sources et vous aurez des états modifiés , coupez toutes les sources ; et il n'y aura plus de conscience.

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partager la terre.

On peut penser ce que l'on veut d'internet mais quand même quelle merveilleuse invention ; je comprends certaines élites qui voit leurs pouvoirs s’amoindrir, aujourd'hui la science est à tout le monde et sans doute des gens prennent peur que en plus de partager la science on leurs demande de partager la terre.

Les canidés/ histoire et évolution.3.

Publié le 11/03/2018 à 10:42 par horobindo Tags : image centerblog vie monde mer png belle histoire mode animaux animal chien chiens

 

Animaux - canidés - Histoire et évolution -
 
 
 
Le groupe des canidés (Canidae) dont font partie le renard, le loup, le chacal, le coyote, le chien sauvage ou domestique, a fait son apparition il y a environ 40 millions d’années.

Ce groupe a connu une très belle réussite et a su s’adapter à une grande diversité d’habitat et d’alimentation.
 
Les canidés primitifs
 
Les canidés font partie de l’ordre des carnivores et au groupe des caniformes. Les caniformes rassemblent, outre les canidés, les ursidés (ours), les mustélidés (belette, blaireau, civette…) et les pinnipèdes (phoque, otarie, morse).
 
ourson.jpg
Ourson brun.
 
Les canidés apparurent les premiers. Leur large distribution actuelle est récente car une grande partie de l’histoire des canidés se déroule en Amérique du Nord.

Elle commence il y a environ 40 millions d'années dans les grandes plaines américaines avec l’apparition des Hesperocyoninae qui y ont survécu pendant près de 30 millions d’années.
 
Hesperocyon gregarius pesait moins de 3 kg et avait une allure gracile. Avec son cou et sa queue longs et flexibles et ses pattes courtes terminées par des pieds pentadactyles, cet animal ressemblait plus à une mangouste qu’à un chien.

Pourtant, certaines caractéristiques dont notamment la disposition des dents prouvent que c’est un canidé primitif.
Ce canidé qui mesurait environ 80 cm de long a vécu de l’Oligocène inférieur au Miocène inférieur.
 
hesperocyon-gregarius.jpg
Hesperocyon gregarius. image Ghedoghedo.
 
Les Hesperocyoninae comportaient surtout de petits animaux présentant une grande diversité de morphologie.
Les Borophaginae sont le second grand groupe de canidés à apparaître. Eux aussi ont prospéré en Amérique du Nord.

Ils ont vécu de l'Oligocène au Pliocène (40 Ma à 2,5 Ma). Certaines espèces étaient plus grandes que le lion actuel. Parmi ces géants, on trouvait le genre Epicyon qui mesurait environ 94 cm à l’épaule.

Ce groupe a donné naissance aux plus gros canidés de tous les temps.
 
epicyon.jpg
Crâne de Epicyon saevus.
 
Epicyon haydeni était probablement le canidé le plus gros et le plus impressionnant de toute l’histoire évolutive de cette famille. Le poids d'un spécimen fossile a été estimé à un peu plus de 100 kg.

Plus gros qu’un lion, c’était certainement un redoutable prédateur.
 
Borophagus ( Syn: Osteoborus) est le plus connu des Borophaginae et avait la taille d’un loup mais avec des molaires broyeuses énormes.

On pense que son mode de vie était proche de celui de la hyène. Borophagus diversidens (espèce type) a vécu du Miocène inférieur au Pliocène. L'espèce s'est éteinte il y a environ 3,5 millions d'années.
 
borophorus.jpg
Borophagus cyonoides. image Ghedoghedo.
 
Cependant, tous les Borophaginae n’étaient pas grands. Certains ressemblaient à des ratons laveurs ou des coyotes.
On ne sait pas s’ils étaient carnivores ou omnivores.
 
Changements climatiques et évolution des canidés
 
L’évolution des espèces est liée aux changements climatiques. Les canidés ne font pas exception à cette règle.
En entrant dans l’Oligocène (33,7 Ma), le monde devint rapidement plus froid et plus saisonnier.
Les canidés étaient en voie de diversification en Amérique du Nord.
 
Les ours-chiens (famille des Amphicyonidae) tenaient le rôle de gros prédateurs et de charognards. Cette famille a fait son apparition au milieu de l'Oligocène et s'est éteinte au Miocène inférieur.
 
amphicyon-2.jpg
Amphicyon ingens devait ressembler à un grand ours avec les dents acérées d'un loup. Malgré leur surnom, les "ours-chiens" n'étaient pas des canidés. image Ghedoghedo.
 
Le début du Miocène (23 Ma) vit s’amorcer un changement en direction d’un climat plus chaud et beaucoup plus sec.
C’est à peu près à ce moment là que s’ouvrit le détroit de Drake entre l’Antarctique et l’Amérique du Sud.

Les forces tectoniques étaient en train d’édifier les grandes chaînes de montagnes : Montagnes rocheuses, Andes et Himalaya.
 
loup_cc016.jpg
Le loup arctique (Canis lupus arctos). image Ber'Zophus
 
 
Jusqu’au Miocène supérieur, les canidés étaient confinés en Amérique du Nord car les deux continents étaient séparés par une mer.

A la fin du Miocène (5 Ma environ), il y eut une baisse constante des températures de la planète et une poursuite de l’assèchement.

Ces changements eurent plusieurs conséquences en Amérique du Nord :
 
  • Les herbivores adaptés à des habitats forestiers et au broutage de feuilles déclinèrent
  • Les ours-chiens (Amphicyonidae) et les chiens-ours (Hemicyonidae) déclinèrent et disparurent
  • Les Ursidae (Ours) firent leur apparition
  • La famille des canidés se diversifia donnant toute une gamme d’espèces qui migrèrent dans l’Ancien Monde à la fin du Miocène

 

coyote-11.jpg
Coyote
 
Le grand échange entre les faunes du nord et du sud de l’Amérique a commencé dans le courant du Pliocène.
Au début de cette période, le climat planétaire était froid et sec. Il y eut en Amérique du Nord plusieurs remplacements de la végétation :
 
  • Forêts tropicales remplacées par des forêts subtropicales
  • Forêts subtropicales remplacées par des savanes
  • Savanes remplacées par des prairies

 

Ces changements de végétation ont abouti à une réduction du nombre des espèces.
 
L’Amérique du Nord fut particulièrement touchée car elle ne pouvait pas encore communiquer avec les zones équatoriales d’Amérique du Sud.
 
Le refroidissement final qui a marqué le monde du Pléistocène préfigure le début de l’Age glaciaire il y a environ 2 millions d’années.

Le contact entre l’Amérique du Nord et l’Amérique du Sud, il y a 2,5 millions d’années, est l’un des évènements significatifs de ce refroidissement.

En effet, cela désorganisa les modes de circulation océanique et atmosphérique.
 
Il y a 2,5 millions d’années, les animaux purent migrer vers le sud. L’isthme de Panama assura une continuité continentale pour toutes les espèces.
 
Les canidés sont passés en Amérique du Sud au Pléistocène inférieur. Le premier renard, Cerdocyon avius, faisait partie de la migration. Il vivait en Amérique du Sud au Pléistocène et mesurait environ 80 cm de long. Sa présence en Amérique du Nord est attestée par des fossiles découverts en Californie.
Aujourd'hui, le genre Cerdocyon est représenté par le renard crabier (Cerdocyon thous) qui vit de la Colombie jusqu'en Argentine.
 
renard-crabier.jpg
Renard crabier . image suzy qq
 
Les canidés traversèrent également le détroit de Behring vers la Russie actuelle. Ils se développèrent en Europe et en Asie.
Le renard polaire est un descendant des canidés qui sont remontés loin vers le nord.
 
Ce sont ces changements climatiques qui ont probablement poussé aux migrations de la faune car leur première conséquence est un changement de la végétation.

Ces migrations ont donné la distribution géographique des mammifères que l’on connaît aujourd’hui.

Une grande partie de la diversité des immigrants nordiques dans l’Amérique du Sud actuelle est représentée par le cerf, les félins et les canidés.
 
A la fin du Pléistocène (10 000 ans), de nombreux carnivores se sont éteints dont les félins à dents de sabre et les canidés ressemblant aux hyènes (Borophaginae).
 
smilodon-2.jpg
Crâne d'un Smilodon. image Brendan Adkins
 
Des cinq genres qui existaient à l’Oligocène inférieur, les canidés se sont développés et diversifiés en 42 genres au Miocène supérieur.

Ils ont atteint leur apogée à cette période avant de décliner pour ne compter aujourd’hui que 10 ou 11 genres selon les auteurs.