Les métier d'antan,

métiers autrefois répandus mais qui n'existent plus

     Blanchisseuse, crieur, fort des Halles… ces professions étaient autrefois particulièrement répandues, et ont aujourd'hui totalement disparu ! Mais en quoi consistaient-elles ? Orientations éclaire vos lanternes.

Allumeur de réverbères

Cela semble difficile à concevoir, mais cette profession existait bel et bien ! Comme son nom l'indique, l'allumeur de réverbères allumait les lampadaires des rues, quand ceux-ci n'étaient pas encore électriques ou au gaz. Ce professionnel parcourait ainsi les rues de son secteur pour faire jaillir la lumière. Et, le matin venu, il était chargé d'éteindre ces réverbères à l'aide d'une cloche qui étouffait la flamme.

Blanchisseuse

La machine à laver n'a pas tout le temps existé ! Les riches personnes faisaient autrefois appel à la blanchisseuse, qui s'occupait de mener le linge près d'un battoir ou qui lavait ce linge dans sa boutique. Elle le battait, le faisait sécher, puis le passait à la "pattemouille", l'ancêtre du fer à repasser. Le linge pouvait ainsi être rendu à son propriétaire, impeccable. Ce métier est différent du teinturier : aujourd'hui, on ne porte au pressing que les vêtements fragiles. La blanchisseuse pouvait, elle, s'affairer à nettoyer le beau linge comme les chemises des ouvriers.

Bourreau

Il n'existe plus de bourreaux… du moins eNn France  ! Cette profession tend à disparaître dans le monde, puisque les exécutions se raréfient. Mais, avant 1981, date de l'abolition de la peine de mort dans l'Hexagone, les bourreaux étaient assez nombreux, et notamment à la révolution, quand la guillotine marchait à tour de bras ! Pour l'anecdote, le dernier bourreau en France  s'appelait Marcel Charles Chevalier.

Cantonnier

Le cantonnier devait s'occuper de l'état des routes du canton, à partir du XVIIIème siècle. Avant cela, les paysans s'occupaient des routes, au travers des corvées. Ecoulement des eaux, assainissement des fossés, nettoyage des flaques de boue, déblaiement de la neige : ce professionnel était aux petits soins de ses routes. On trouve notamment un cantonnier dans Les Misérables, le cantonnier Fauchelevent, qui devient, à la fin de sa vie, jardinier dans un couvent. Comme quoi, les reconversions étaient déjà possibles !

Chasseur

Le chasseur, également nommé groom, était préposé aux ascenseurs, dans les grands hôtels. Il avait pour charge de manier la cage de fer, bien moins facile d'utilisation que de nos jours. Le plus célèbre des grooms était bien sûr Spirou qui, selon la légende, officiait au Moustic Hôtel, même si dans les faits il était plutôt globe-trotter !

Crieur

Quand la télé ou la radio n'existait pas, comment les nouvelles étaient-elles annoncées ? Par l'intermédiaire du crieur de rues ! Car bien peu de gens savaient lire les gazettes… Pour y remédier, il s'époumonait dans les rues et boulevards afin de délivrer les différents messages. Places publiques, parvis des églises, hôtels de ville : le tout était de se placer dans un endroit passant pour y lire son texte, et informer ainsi le plus grand nombre de personnes.

Demoiselle du téléphone

"Mademoiselle, passez-moi le 22 à Asnières !" Voici une requête que l'on ne fera plus jamais ! Ces "demoiselles", forcément célibataires et irréprochables, devaient mettre en lien les communications, quand celles-ci n'étaient pas encore automatiques. Elles pouvaient ainsi entendre ce qui se disait sur la ligne… d'où une certaine suspicion à leur égard !

Fort des Halles

Avec la disparition des Halles de Paris, ce sont les "forts", ces hommes payés à la tâche, qui ont disparu ! Le fort des Halles devait en effet décharger des cageots de victuailles qui venaient hors des murs de Paris, pour les disposer sur les stands des Halles. Ces métiers étaient souvent occupés par des vagabonds, qui exerçaient leur travail au petit matin, voire la nuit…

Mineur

Cette profession n'existe définitivement plus en France depuis dix ans, avec la fermeture en 2004 de la dernière exploitation minière dans l'est. Avec le mineur, ce sont de nombreuses professions qui ont tiré leur révérence : le galibot (enfant qui travaillait dans les mines), la hercheuse (femme qui poussait les wagons de charbons)…

Poinçonneur

Comme dans la chanson de Gainsbourg, le poinçonneur faisait "des trous, des p'tits trous, encore des p'tits trous". Son métier consistait en effet à poinçonner les tickets de métro, quand les tourniquets automatiques n'existaient pas encore. Il était placé dans une "guérite", aux abords des quais du métro, et il lui fallait travailler vite.

Télégraphiste

Travaillant dans les Postes, les P.T.T., le télégraphiste était chargé de prendre les messages et de les traduire en codes qui passaient par câbles. Les messages, appelés télégrammes ou encore pneumatiques, étaient ensuite envoyés dans les maisons par des facteurs télégraphistes.